La différence se situe sur la fréquence de coupure avec les hauts parleurs de grave intégrés de manière symétrique à l'intérieur de ce coffre aux dimensions importantes. Plus haute, elle permet d'offrir un bas médium que je qualifierais de plus "confortable".
Je ne pense pas avoir ressenti de nuances entre le TC 22 et TC 23 dans les aigus et les médiums. Le TC A, par contre est plus dynamique.
La gestion des graves est parfaite sur ces colonnes à condition de les alimenter avec des électroniques suffisamment puissantes. Cela descend très bas.
On peut facilement intégrer une paire de Baltic et un Santorin 30 dans un salon de taille standard autour de 20 m2.
Avec des Adriatis, il faudra très certainement disposer d'au moins du double pour pouvoir raisonnablement se positionner à une distance suffisante, sans être trop près des murs, pour profiter ainsi pleinement de leurs qualités.
C'est très instructif de pouvoir comparer l'évolution technique réalisée par la suite par les ingénieurs de Cabasse avec des modèles plus compacts, comme l'Océan et la Sphère, avec des amplifications numériques dissociées pour chaque voies dans une même pièce comme ci dessous :

La Sphère - L'Océan - L'Adriatis (Auditorium de Dam Electronics - Nouvelle-Calédonie - 2013)

La Sphère - L'Océan - L'Adriatis et la "petite" Riga au premier plan
On gagne encore en précision, et en impact pour peu que vous appréciez écouter des albums de musiques contemporaines à très fort volume!
Cependant à un prix actuellement d'occasion avoisinant les 15-20.000 euros, avec les Adriatis, on se rapproche tout de même pas mal de la Sphère qui coute neuve, presque dix fois plus chère!